Annick, mon amie, ma camarade,
Dans la vie il y a des choses drôles et malheureusement des choses tristes.
Annick Tirlicien, nous a quittés il y a une semaine. Elle était toute jeune et aurait eu cependant encore beaucoup de belles années devant elle puisqu'elle était âgée de 51 ans. Malheureusement, le sort de sa vie en a décidé autrement. Aussi, je veux parler d'elle car Annick était une amie, une camarade que j'appréciais énormément. La vie ne l'a pas toujours gâtée. Annick, je l'ai connue à la fête de l'Humanité. Pour celles ou ceux qui ne sauraient pas ce qu'est là fête de l'Humanité. C'est la fête du journal du Parti Communiste français qui a été créé il y a plus de cent par Jean Jaurès. Annick n'allait pas à la fête de l'umanité pour s'amuser. C'est elle avec son mari Jean Tirlicien que j'apprécie énormément beaucoup avec sa jovialité et sa sympathie qui accueillaient l'ensemble des camarades qui venaient pour faire fonctionner le stand de la Moselle et de la Meurthe et Moselle. C'était notre maman à tous jeunes et moins jeunes. Oui, c'est Annick qui préparait avec convivialité le repas des camarades.
Annick était une camarade merveilleuse et ce n'est pas parce que elle n'est plus parmi nous que je le dis. Si elle est dans les airs en train de regarder ce que j'écris, elle sait que c'est vrai.
Il fallait la prendre comme elle était. Elle disait ce qu'elle pensait.
C'était à prendre oi à laisser !
J'admirais sa franchise.
Personnellement je n'ai jamais eu avec elle un mot plus fort que l'autre et je ne vois pas pourquoi il en aurait été tout autre dès l'instant où il n'y avait pas d'ambiguité entre elle et moi.
Sincèrement je ne pensais quand même pas que les problèmes cardio-vasculaires dont elle souffrait l'auraient emportée aussi vite.
Sans hyppocrisie de ma part. Je veux te dire Annick : je n'oublierai jamais camarade avec cette droiture exemplaire dont tu étais et tu sais très bien à quoi et à qui je pense. "Ah ce fameux bar de la Meurthe et Moselle qu'est qu'il a pu te ronger les nerfs".
Sache bien que je ne t'oublierai jamais.
Je l'ai dit à ton mari :
Jean continue à venir à la fête de l'Humanité. Si Annick avait pu te le dire avant de partir dans cette grande éternité, elle t'aurait dit la même chose.
Annick nous continuerons tout ce que tu as fait pour les autres.
Chaque fête de l'Humanité sera un rappel pour nous qui t'avons aimée.
Là, quelque soit l'endroit où tu te trouves, je te dis Annick, repose toi bien.
A toi Jean, son mari et mon Camarade, à vous ses enfans et petits enfants, je vous dis courage !